Ma philosophie

 
La photo doit rester un amusement peu importe si on est sur un set professionnel ou dans un environnement amateur. Le but est de se faire plaisir tout en réalisant de belles images. Ceci vaut aussi bien pour le photographe que pour le ou les modèles et maquilleuses.
 


La photo, je suis tombé dedans quand j'étais petit.

 
Comme tout enfant, j'adorais prendre des photos. Pour ceux qui s'en souviennent : clic, clac, Kodak !
Cette petite boîte carrée était mon premier appareil. Il utilisait des films de 4 x 4 cm en rouleaux de 12 images.
Plus tard, mon papa investissait dans un Minolta et j'étais devenu l'opérateur atittré  pendant les vacances et autres fêtes de famille.
Équipé d'un objectif de 50 mm, j'étais quand même limité au niveau du cadrage.

Mon premier boitier personnel fût un Mamiya. Acheté en kit, je disposais d'un objectif de 50 mm, un grand angle de 28mm et d'un téléobjectif de 200 mm.
Je l'ai gardé durant plusieurs années et il a fait plusieurs milliers de clics.
C'est également à cette période que je me suis mis à développer mes clichés en noir et blanc.
La suite se laisse deviner: Quelque temps plus tard je commençais à développer en couleur à partir de diapositives.

À la fin du siècle dernier, la technologie analogique commençait à cèder sa place aux premières photos digitales.
Je faisais acquisition d'un appareil Sony de 800.000 pixels !
Cette machine écrivait ses fichiers sur des disquettes de 1.4Mb.
Très limité par son zoom et sa lenteur de déclenchement, je décidais de faire un autre pas en avant en m'achetant mon premier Nikon.

Un coolpix 5700. Appareil du type brigde, pourvu d'un capteur de 5 million de pixels et au besoin équipé d'un doubleur de focale (allant jusqu'au 400 mm), Mes photos gagnaient en qualité, mais les temps d'allumage et de déclenchement constituaient quand même un gros handicap pour des photos d'action, que ce soit un spectacle de danse ou une course automobile. Il était temps de passer à la vitesse supérieure.

Le Nikon D80 fit son entrée. Boitier de type expert, avec un capteur de 10 millions de pixels. C'est avec cet appareil que j'ai vraiment trouvé le plaisir des photos d'action et de divers reportages. Il m'a également permis de découvrir la photo de modèles. J'étoffais ma collection d'objectifs d'un télézoom de 70-300mm et d'un "all-round" de 18-200mm. Et là...vous le sentez bien venir.

Studio...ah rien que le mot fait rêver, et moi.. j'en rêvais aussi.
Les premiers shoots m'ont permis de vivre une nouvelle façette de la photographie, mais aussi de me retrouver face aux limites du D80.
Inapte au déclenchement des flashes studio, dû à son système de synchronisation et son flash incorporé, j'étais obligé de travailler avec un flash fixé sur le boitier.
Montage aussi peu confortable que fiable en ce qui concerne la gestion de la lumière.

L' étape suivante fut l'acquisition d'un appareil "Pro", un Nikon D2x. Avec ses 12.4 millions de pixels et sa rapidité de réaction, le "must-have". Aujourd'hui, je travaille uniquement en RAW et le D2 accuse quelque 90.000 clics, mais chacun d'eux a été un grand moment de satisfaction! La collection des objectifs avait été étendue avec un Sigma 16-105mm plus lumineux que le 18-200 de Nikon, d'un nikkor 50mm f1.8 et d'un fish-eye de Samyang 8mm. 

En 2014, le D80 a été remercié pour ses bons et loyaux services et fût remplacé par le tout nouveau D7100. Avec ses 24 millions de pixels embarqués et sa technologie dernier cri, il est devenu l'arme ultime.
 
Et en 2020, la dernière acquisition fût le Nikon 18-300 mm.